[mode : rêve = on]

Je monte les escaliers de la BU.
Je trébuche.
Ils sont en train de réparer la barrière, qui a été enlevée.
Je tombe...

Je me réveille.

[mode : rêve = off]


Grosse déprime ce week-end, qui restera donc dans mon histoire comme celui durant lequel j'ai pris la décision de laisser tomber le fac de médecine. Mais c'est pas un coup de tête non plus, ça faisait un moment que je glissais lentement vers le fond, je me prenais des tôles en colles, j'ai chié le CCB, je suis à la rue en chimie, larguée en physique, à la bourre en anat et en SHS...
Plus motivée, marre, j'arrive pas à avoir le bon rythme de travail, à être assez efficace, à avoir suffisamment de volonté. La démotivation de Juju, qui a laissé tomber la semaine dernière, avant de se remotiver, m'a juste mise face à la réalité. Je peux toujours essayer de me maintenir dans l'illusion qu'il existe une infime chance de réussite, au moins jusqu'en janvier, mais je sais que je craquerai à nouveau, en pire cette fois-ci, et c'est sûr que je tiendrai pas jusqu'au concours de mai. Je préfère donc arrêter le massacre maintenant, pour pouvoir me consacrer à fond à autre chose (concours de kiné, d'orthophoniste...) plutôt que faire les deux à moitié.

Donc, ce matin, suis allée à la fac en touriste, pour prévenir les copines, et pour pas arrêter d'un coup. Bizarrement, je me suis sentie libérée en quelque sorte. Après l'énorme coup de blues de samedi, aujourd'hui ça allait beaucoup mieux. Ma décision est prise, et, au moins pendant quelque temps, plus de pression, on reprend tout à zéro. On a reparlera sûrement dans quelques mois, mais aujourd'hui, c'était parfait (à part que j'ai failli m'auto-étouffer à midi). Pizzas au soleil avec Juju, Nath et Gégé. Bref, bonne journée, et maintenant, recherches sur mon avenir. Je prépare des mails à envoyer partout, pour le moment j'ai la flemme de téléphoner à 14 écoles d'orthophonie pour répéter 14 fois la même chose. J'appellerai que les vilains qui veulent pas me répondre par mail.

Sinon, il se passe quand même des choses bien dans ma vie. J'ai des amies géniales. Mention spéciale à mon kanar, sur qui je me suis mise à pleurer samedi, alors qu'elle a sûrement pas que moi comme souci. Mon kanar, je sais que tu viens jamais ici, mais je t'aime. J'ai de la chance de t'avoir.

Et maintenant, place à Lucille, Morgane, Juju, Kanar, Ambre, Mélodie et plein d'autres, qui doivent le réussir ce foutu concours. Bordel !


Et puis aussi, dans 16 jours, je vois Alex Turner, Matt Helders, Nick O'Malley et Jamie Cook. Soirée énorme en perspective. J'adoooore les Monkeys.

Allez, envoyez l'bouzin !


(j'espère que Alex s'est coupé les cheveux depuis...)