Les vilains petits Terminale sont en vacances (ou presque), faut que je me dépêche d'aller trouver un appart avant qu'ils aient les résultats de ce foutu bac et qu'ils aillent envahir mon Pellier. Le mien. A moi. Non mais.
Hier soir Alex et Miles ont fait un petit tour au Grand Journal. Je fus heureuse. Par contre, nom d'une pipe, y avait de la groupie sévèrement attaquée du cervelet dans le public. Même moi je hurlais pas comme ça le 28 novembre dernier (notez, j'aurais eu du mal, occupée que j'étais à tenter de survivre au milieu des tarés bondissants et éthylisants). Je sais me tenir quand même. Par contre, si je vois
Julian et sa
bande en viande et en squelette, je ne réponds plus de rien. Il est possible que je perde tout contrôle de chaque parcelle de ma personne, autant que vous soyez prévenu(e)s si jamais vous vous retrouvez confrontés à cette situation (qui, si vous voulez mon avis, et même si vous ne le voulez pas, n'est pas franchement prévue pour demain, ni même pour après demain).
La journée de lundi fut laborieuse. Mon cerveau avait pris ses RTT (il avait pas envie de les échanger contre une petite rallonge salariale et je le soutiend à 100% même si c'était pas tout à fait le bon moment) et était très probablement resté bloqué à la veille au chaud dans les vapeurs chlorées et eucalyptées de L'Union, ce qui a provoqué une incapacité totale de ma personne à se concentrer sur les patients en particulier et sur ce que je faisais en général. Ca divaguait sec dans ma petite tête. Il va falloir que je trouve un remède à cette situation qui n'a que trop duré parce que je fantasme sur tout ce qui bouge et ça craint. Méchamment même.
Même Charles G. y est passé.
...
Pour évacuer tout risque de malentendu, je tiens à préciser qu'il ne s'agit pas du même gus que celui auquel certaines personnes pourraient éventuellement avoir tendance à penser. Juste je précise, au cas où. Pas désespérée à ce point non plus, faut pas déconner. Hein. Bon. C'est pas non plus sa faute si celui-ci a le même prénom pourrave et un patronyme qui commence par la même lettre.
Demain, dernier jour de stage. Je voulais apporter un truc à "mes" diet, genre des chocolats, mais je me suis mal organisée et ça s'est mal goupillé et donc elles devront s'en passer. L'éventualité qu'elles s'en remettent est plus que probable, je pense. Aujourd'hui je suis allée dans l'annexe de l'hosto spécialisée en gérontologie, moyen séjour, long séjour, maison de retraite. Inutile de préciser que la moyenne d'âge était du genre plutôt élevée. J'ai eu un moment, debout au milieu de la salle à manger, j'ai pris en plein dans la gueule l'image de la vieillesse qui se dégrade et je me suis dit "piting, je vais devenir comme ça". Sur le coup, effrayant. Je vous jure.
23h16, il semblerait qu'il se fasse tard et l'embryon de raisonnabilitude qui sommeille en mézigue me suggère sagement d'aller me pieuter. C'est pas que, mais durant ces deux semaines, je me suis couchée tard tous les soirs, levée tôt tous les matins, ce qui signifie sommeil en retard qui s'accumule, et donc tête dans le pâté (en croûte, s'il vous plaît)
all day long. Je vous raconte pas la quantité de baillements que j'ai effectués intérieurement aujourd'hui, d'ailleurs je deviens une pro du baillement rentré.
Bref.
Sur ce, douce nuitée, tout le tralala, et pis bien sûr comme d'hab, je vous effectue des pressions de la lippe (même des deux si vous êtes sages) sur les joues (ou ailleurs si affinités) (graou).
Tchuss !la chanson de le titre